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9, Avenue Jean Cristau. 85800 Saint Gilles Croix de Vie

Exposition 2019

Narcisse est de retour

La Maison des écrivains de la mer à Saint-Gilles-Croix-de-Vie, vous propose cette saison de découvrir l’odyssée de Narcisse Pelletier : Narcisse est de retour. Cette exposition est organisée en partenariat avec les Amis de Narcisse Pelletier et la SEMVIE. Car elle se déroule à la fois sur la promenade du port de plaisance et dans notre site littéraire.

Résumons brièvement son histoire. Ce mousse né en 1844, quitte Saint Gilles à 12 ans et ne retrouvera les siens que le 2 janvier 1876. A la suite d’un naufrage avec le ‘’Saint-Paul’’, il est abandonné par son capitaine sur les côtes australiennes du cap York, où il sera recueilli et adopté par un clan Aborigène. Il vivra 17 ans parmi eux avant de se faire enlever par un bateau de pêche anglais en avril 1875 et de regagner la France via Brisbane, Sydney, Nouméa, Rio de Janeiro.

 

Satisfaire des visiteurs curieux

 

L’incroyable destin de Narcisse Pelletier a fasciné. A chaque visite dans notre maison où nous lui avions réservé un très petit espace, on nous demandait de plus en plus de précisions sur son naufrage et son séjour aux antipodes. D’autant qu’en 2012, François Garde avait publié ‘’Ce qu’il advint du sauvage blanc’’. Un roman dont l’auteur avait opportunément conservé le nom de Narcisse Pelletier pour identifier son personnage ‘’fictif’’. La fiction pour beaucoup de lecteurs devint réalité. Le prix Goncourt du premier roman lui fut décerné. Il n’en fallait pas plus pour remettre Narcisse au premier plan, au moment même où un auteur de bande dessinée, Chanouga, entreprenait dès 2014 d’adapter son histoire en trois tomes. 

 

Un destin mis de côté et des informations dispersées

 

De quoi disposions-nous ? Chronologiquement, d’un livre introuvable : Dix-sept chez les sauvages, Narcisse Pelletier notice de Constant Merlan. Il ne figure pas dans les collections de la Bibliothèque Nationale de France. C’est le récit recueilli de la bouche même de Narcisse Pelletier par le médecin Constant Merland (alias Charles Merland, auteur vendéen) accompagné d’une photographie, réalisée pour cette publication. 

 

Il fallait verser au dossier la présence d’un célèbre témoin lors de son retour. C’est le prolifique docteur Marcel Beaudouin, il a 15 ans à l’époque. Il écrira deux articles l’un en 1911 pour dénoncer le fait qu’on isola Pelletier à son retour dans un phare.  Le second en 1933 qui se veut plus scientifique, sur le fonctionnement du lanceur décrit dans le livre de Constant Merland. Il titre : ‘’Les propulseur à crochet de Papousie’’. N’oublions pas ses carnets où l’on découvre de précieuses notes sur la dernière partie de sa vie à Saint- Nazaire.

Il faut ensuite attendre Joseph Rouillé qui mène dès 1950, une enquête épistolaire auprès des autorités australiennes dans le but de recueillir des informations fiables et vérifier le texte de Constant Merland, ainsi que le lieu de séjour de Narcisse Pelletier sur le sol australien. 

Par ailleurs, les témoignages qu’il recueillera, auprès des anciens de Saint-Gilles, ayant assisté au retour de Narcisse, compléteront cette recherche. Tous ces éléments contribueront à la rédaction d’une série de douze articles, complétés opportunément par trois témoignages, également édités par « La Résistance de l'Ouest », dont l'auteur était alors correspondant et rédacteur. Ces articles que nous avons exhumés, seront les prémices de trois ouvrages dont le premier « De Vendée en Australie, l'aventure d'un mousse vendéen », publié en 1967, illustré par Henri Simon et dans la préface duquel il note ses démarches auprès des autorités Australiennes. Nous pourrions citer également Maurice Trogoff pour son roman ‘’Mémoires sauvages’’, un récit écrit à la première personne.

De notre côté quelques amis avaient entrepris ou continué la collecte des informations et nous nous sommes aperçus que, tel un ‘’marronnier’’, le sujet ‘’Narcisse Pelletier’’ était présent épisodiquement dans la presse française ou australienne, les magazines, les revues, la presse jeunesse, dans les monographies vendéennes…et ce, dès 1875. 

 

A Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Narcisse Pelletier n’est pas, bien entendu, un inconnu. On pense immanquablement à lui quand on croise sur le pont la statue du mousse qui scrute la Vie. Une promenade porte son nom et dans un square une borne d’information résume pour les promeneurs son histoire. A côté, les enfants peuvent également naviguer dans un océan de sable sur un ‘’Saint Paul’’ stylisé, le navire sur lequel Narcisse fit naufrage. 

Le souvenir de Narcisse Pelletier commencerait-il à s’effacer des mémoires ? Certainement pas. Il se régénère régulièrement. Car épisodiquement au cours des dernières décennies,  nous vîmes l’intérêt être relancé par les enseignants des écoles primaires qui travaillèrent sur le thème en montant des spectacles avec leurs élèves. Le dernier en date est celui présenté au mois de décembre dernier par l’école des Salines. 

 

Au fil des ans, une petite communauté de chercheurs s’est constituée donnant des résultats tangibles. De même l’intérêt pour Narcisse s’est brusquement transporté à Marseille et à Toulon grâce à la publication de la série ‘’Narcisse’’ dessinée par le marseillais Chanouga. On ne sait pas suffisamment que l’image de ‘’Narcisse’’ a été présente au musée de la Marine de Toulon pendant un an en 2017. Pendant un an son portrait dessiné figurait en façade du musée, cette ancienne porte de l’arsenal qu’il avait franchi le 18 décembre 1875 en posant son sac à Toulon. A Marseille, on a retrouvé récemment la route précise du Saint Paul vers Hong-Kong. Vous découvrirez que Narcisse a fait au moins une impasse dans son récit à Merland. Ce n’est pas la seule. Les recherches continuent et d’aucuns ne désespèrent pas tenir un jour en main le plan du Saint-Paul ou la photo du mariage de Narcisse à Saint-Nazaire.

 

Narcisse Pelletier Aborigène

 

Tout ce que nous savions de son séjour australien nous le devions à la plume du docteur Constant Merland et à l’annexe confiée à Édouard Garnier pour recueillir les airs ‘’Ohantaala’’ auprès de Narcisse. Merland concluait : ’’Il n’était plus Français il était devenu Australien’’

Depuis tout ce temps, personne n’avait enquêté sur sa vie Aborigène. Comme on ne recueillera pas, après quelques années, le sentiment de Pelletier sur ce retour contraint et sa réadaptation à la vie occidentale.

Il fallait après tout ce temps, relire le texte original et enquêter aux antipodes. 

Madame Anderson s’en chargera. Stephanie Anderson est une anthropologue Australienne, francophone qui au cours de ses recherches découvrira l’existence de Narcisse en 2004 en lisant une communication de la Société Anthropologique de Paris, un article de Charles Letourneux intitulé : Sur un Français nommé Narcisse Pelletier qui oublia sa langue chez les Australiens. On y mentionne la rencontre de Pelletier avec le consul de France à Sydney. Intriguée par ce texte, Madame Anderson se procure le livre de Constant Merland grâce à internet et pour l’anecdote, chez un libraire du Caire. Elle enquête en France et en Australie.

 

 

Président de la maison des Écrivains de la Mer
La Maison des écrivains de la mer à Saint-Gilles-Croix-de-Vie, vous propose cette saison de
découvrir l’odyssée de Narcisse Pelletier : Narcisse est de retour. Cette exposition est
organisée en partenariat avec les Amis de Narcisse Pelletier et la SEMVIE. Car elle se déroule
à la fois sur la promenade du port de plaisance et dans notre site littéraire.
Résumons brièvement son histoire. Ce mousse né en 1844, quitte Saint Gilles à 12 ans et ne
retrouvera les siens que le 2 janvier 1876. A la suite d’un naufrage avec le ‘’Saint-Paul’’, il est
abandonné par son capitaine sur les côtes australiennes du cap York, où il sera recueilli et
adopté par un clan Aborigène. Il vivra 17 ans parmi eux avant de se faire enlever par un
bateau de pêche anglais en avril 1875 et de regagner la France via Brisbane, Sydney,
Nouméa, Rio de Janeiro.
Satisfaire des visiteurs curieux
L’incroyable destin de Narcisse Pelletier a fasciné. A chaque visite dans notre maison où
nous lui avions réservé un très petit espace, on nous demandait de plus en plus de précisions
sur son naufrage et son séjour aux antipodes. D’autant qu’en 2012, François Garde avait
publié ‘’Ce qu’il advint du sauvage blanc’’. Un roman dont l’auteur avait opportunément
conservé le nom de Narcisse Pelletier pour identifier son personnage ‘’fictif’’. La fiction pour
beaucoup de lecteurs devint réalité. Le prix Goncourt du premier roman lui fut décerné. Il
n’en fallait pas plus pour remettre Narcisse au premier plan, au moment même où un auteur
de bande dessinée, Chanouga, entreprenait dès 2014 d’adapter son histoire en trois tomes.
Un destin mis de côté et des informations dispersées
De quoi disposions-nous ? Chronologiquement, d’un livre introuvable : Dix-sept chez les
sauvages, Narcisse Pelletier notice de Constant Merlan. Il ne figure pas dans les collections
de la Bibliothèque Nationale de France. C’est le récit recueilli de la bouche même de
Narcisse Pelletier par le médecin Constant Merland (alias Charles Merland, auteur vendéen)
accompagné d’une photographie, réalisée pour cette publication.
Il fallait verser au dossier la présence d’un célèbre témoin lors de son retour. C’est le
prolifique docteur Marcel Beaudouin, il a 15 ans à l’époque. Il écrira deux articles l’un en
1911 pour dénoncer le fait qu’on isola Pelletier à son retour dans un phare.  Le second en
1933 qui se veut plus scientifique, sur le fonctionnement du lanceur décrit dans le livre de
Constant Merland. Il titre : ‘’Les propulseur à crochet de Papousie’’. N’oublions pas ses
carnets où l’on découvre de précieuses notes sur la dernière partie de sa vie à Saint- Nazaire.
Il faut ensuite attendre Joseph Rouillé qui mène dès 1950, une enquête épistolaire auprès
des autorités australiennes dans le but de recueillir des informations fiables et vérifier le
texte de Constant Merland, ainsi que le lieu de séjour de Narcisse Pelletier sur le sol
australien.
Par ailleurs, les témoignages qu’il recueillera, auprès des anciens de Saint-Gilles, ayant
assisté au retour de Narcisse, compléteront cette recherche. Tous ces éléments
contribueront à la rédaction d’une série de douze articles, complétés opportunément par
trois témoignages, également édités par « La Résistance de l'Ouest », dont l'auteur était
alors correspondant et rédacteur. Ces articles que nous avons exhumés, seront les prémices
de trois ouvrages dont le premier « De Vendée en Australie, l'aventure d'un mousse
vendéen », publié en 1967, illustré par Henri Simon et dans la préface duquel il note ses
démarches auprès des autorités Australiennes. Nous pourrions citer également Maurice
Trogoff pour son roman ‘’Mémoires sauvages’’, un récit écrit à la première personne.
De notre côté quelques amis avaient entrepris ou continué la collecte des informations et
nous nous sommes aperçus que, tel un ‘’marronnier’’, le sujet ‘’Narcisse Pelletier’’ était
présent épisodiquement dans la presse française ou australienne, les magazines, les revues,
la presse jeunesse, dans les monographies vendéennes…et ce, dès 1875.
A Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Narcisse Pelletier n’est pas, bien entendu, un inconnu. On pense
immanquablement à lui quand on croise sur le pont la statue du mousse qui scrute la Vie.
Une promenade porte son nom et dans un square une borne d’information résume pour les
promeneurs son histoire. A côté, les enfants peuvent également naviguer dans un océan de
sable sur un ‘’Saint Paul’’ stylisé, le navire sur lequel Narcisse fit naufrage.
Le souvenir de Narcisse Pelletier commencerait-il à s’effacer des mémoires ? Certainement
pas. Il se régénère régulièrement. Car épisodiquement au cours des dernières décennies,
nous vîmes l’intérêt être relancé par les enseignants des écoles primaires qui travaillèrent
sur le thème en montant des spectacles avec leurs élèves. Le dernier en date est celui
présenté au mois de décembre dernier par l’école des Salines.
Au fil des ans, une petite communauté de chercheurs s’est constituée donnant des résultats
tangibles. De même l’intérêt pour Narcisse s’est brusquement transporté à Marseille et à
Toulon grâce à la publication de la série ‘’Narcisse’’ dessinée par le marseillais Chanouga. On
ne sait pas suffisamment que l’image de ‘’Narcisse’’ a été présente au musée de la Marine
de Toulon pendant un an en 2017. Pendant un an son portrait dessiné figurait en façade du
musée, cette ancienne porte de l’arsenal qu’il avait franchi le 18 décembre 1875 en posant
son sac à Toulon. A Marseille, on a retrouvé récemment la route précise du Saint Paul vers
Hong-Kong. Vous découvrirez que Narcisse a fait au moins une impasse dans son récit à
Merland. Ce n’est pas la seule. Les recherches continuent et d’aucuns ne désespèrent pas
tenir un jour en main le plan du Saint-Paul ou la photo du mariage de Narcisse à Saint-
Nazaire.
Narcisse Pelletier Aborigène
Tout ce que nous savions de son séjour australien nous le devions à la plume du docteur
Constant Merland et à l’annexe confiée à Édouard Garnier pour recueillir les airs
‘’Ohantaala’’ auprès de Narcisse. Merland concluait : ’’Il n’était plus Français il était devenu
Australien’’
Depuis tout ce temps, personne n’avait enquêté sur sa vie Aborigène. Comme on ne
recueillera pas, après quelques années, le sentiment de Pelletier sur ce retour contraint et sa
réadaptation à la vie occidentale.
Il fallait après tout ce temps, relire le texte original et enquêter aux antipodes.
Madame Anderson s’en chargera. Stephanie Anderson est une anthropologue Australienne,
francophone qui au cours de ses recherches découvrira l’existence de Narcisse en 2004 en
lisant une communication de la Société Anthropologique de Paris, un article de Charles
Letourneux intitulé : Sur un Français nommé Narcisse Pelletier qui oublia sa langue chez les
Australiens. On y mentionne la rencontre de Pelletier avec le consul de France à Sydney.
Intriguée par ce texte, Madame Anderson se procure le livre de Constant Merland grâce à
internet et pour l’anecdote, chez un libraire du Caire. Elle enquête en France et en Australie.
En 2009 paraît en anglais ‘’Pelletier le mousse oublié du cap York’’. Ce livre est depuis peu
disponible en Français. Il est composé de trois parties. Une biographie de Narcisse dans
laquelle elle exploite des photos de Pelletier inédites jusqu’en 2004 puis une seconde partie
confiée à Athol Chase. Athol Chase est un ethnologue qui travaille depuis quarante ans avec
les clans de la côte est du cap York où séjournait Narcisse. Plus exactement aujourd’hui près
de la commune de Lockhart-River. Enfin elle traduit dans une troisième partie le texte de
Merland pour les anglophones et elle le commente à la lumière des connaissances
anthropologiques. Les recherches actuelles sur le clan de Narcisse confirment en grande
partie les chapitres de Constant Merland et attestent que le témoignage de Narcisse est la
première recension anthropologique de la culture orale des Aborigènes des plages du cap
York. En 2016 et en écho à ces travaux deux vendéens donnaient : ‘’Narcisse Pelletier, la
vraie histoire du sauvage blanc’’. Ce beau livre, récompensé et extrêmement illustré, permet
de visualiser les lieux et les clans où avait séjourné Narcisse voire les côtes où il fit naufrage.
Il est accompagné des œuvres du plasticien Thomas Duranteau et donne au lecteur en
marge du récit de Merland, des commentaires ou les découvertes récentes de Xavier
Porteau comme une lettre inédite de Narcisse rédigée à Sydney ou le portrait de Constant
Merland.
Rendez-vous à ‘’La maison des Écrivains de la Mer’’
En nous appuyant sur cette documentation, les témoignages, les dernières recherches, la
presse, la littérature, les écrits scientifique, les représentations graphiques et
photographique nous proposons au visiteur une découverte de l’itinéraire de Narcisse
Pelletier. Il déclencha à son retour un engouement vite éteint par un contexte historique
perturbé et des sciences humaines balbutiantes qui n’avaient pas le désir d’approfondir
voire de tirer profit du voyage traumatisant de cet homme entre deux cultures. Un seul
journaliste à l’époque se souciera de son sort et posera la seule question pertinente à savoir
si Narcisse ne serait pas tenté un jour de rejoindre sa nouvelle famille à laquelle il venait
d’être arraché.
‘’Narcisse est de retour’’ exposition sur la promenade Marcel Ragon à partir du 15 mars
‘’Narcisse est de retour’’ exposition à la Maison des Écrivains de la Mer dès le 6 avril.

En 2009 paraît en anglais ‘’Pelletier le mousse oublié du cap York’’. Ce livre est depuis peu disponible en Français. Il est composé de trois parties. Une biographie de Narcisse dans laquelle elle exploite des photos de Pelletier inédites jusqu’en 2004 puis une seconde partie confiée à Athol Chase. Athol Chase est un ethnologue qui travaille depuis quarante ans avec les clans de la côte est du cap York où séjournait Narcisse. Plus exactement aujourd’hui près de la commune de Lockhart-River. Enfin elle traduit dans une troisième partie le texte de Merland pour les anglophones et elle le commente à la lumière des connaissances anthropologiques. Les recherches actuelles sur le clan de Narcisse confirment en grande partie les chapitres de Constant Merland et attestent que le témoignage de Narcisse est la première recension anthropologique de la culture orale des Aborigènes des plages du cap York. En 2016 et en écho à ces travaux deux vendéens donnaient : ‘’Narcisse Pelletier, la vraie histoire du sauvage blanc’’. Ce beau livre, récompensé et extrêmement illustré, permet de visualiser les lieux et les clans où avait séjourné Narcisse voire les côtes où il fit naufrage. Il est accompagné des œuvres du plasticien Thomas Duranteau et donne au lecteur en marge du récit de Merland, des commentaires ou les découvertes récentes de Xavier Porteau comme une lettre inédite de Narcisse rédigée à Sydney ou le portrait de Constant Merland.

 

 

Rendez-vous à ‘’La maison des Écrivains de la Mer’’

 

En nous appuyant sur cette documentation, les témoignages, les dernières recherches, la presse, la littérature, les écrits scientifique, les représentations graphiques et photographique nous proposons au visiteur une découverte de l’itinéraire de Narcisse Pelletier. Il déclencha à son retour un engouement vite éteint par un contexte historique perturbé et des sciences humaines balbutiantes qui n’avaient pas le désir d’approfondir voire de tirer profit du voyage traumatisant de cet homme entre deux cultures. Un seul journaliste à l’époque se souciera de son sort et posera la seule question pertinente à savoir si Narcisse ne serait pas tenté un jour de rejoindre sa nouvelle famille à laquelle il venait d’être arraché.